• Umea est une ville pleine de ressources : ski de fond, golf, voile pour les activités à l'extérieur et IKSU pour le reste. Eh oui il et temps de parler de ce temple du sport (je mettrai des photos bientôt) et pour cela une première immersion m'a permis de mesurer l'ampleur du phénomène. IKSU ressemble à un labyrinthe hi-tech. On ouvre une porte et on y voit des basketteurs faire un match, un peu plus loin une série de salle de squach, après la piscine, puis les salles de handball, de gym, de muscu, de running, de cyclisme, d'escalade... vertigineux. Magasins et restau diet intégrés, rien ne manque ou plutôt si puique de nouvelles salles sont en train de se construire! Il y a aussi d'autres services comme du massage ou du coaching etc.

    Inutile de préciser que tout l'équipement sportif est hypra sophistiqué. Par exemple les machines de jogging ont toutes des écrans plats qui permet au joggeur de zapper en courant. Pour avoir essayer le teamcycling (plein de vélos fixes dans une salle) je dois dire qu'on ne peut être qu'impressionné. Face à un coach qui se donnait à fond sur son vélo tout en motivant les foules à l'aide d'un casque-micro, on se surpasse. Surtout lorsque aucun de ses voisins ne montre le moindre signe d'effort et qu'il n'y a personne pour se reposer 5 secondes... sinon c'est la loose! Le coach gérait en même temps la lumière et le son, car le but est de pédaler en cadence avec la musique, et le tout avait vraiment des airs de boite de nuit.

    Eh oui c'est comme ça ici on n'en fait jamais trop dans l'effort. En errant dans ce méga complexe sportif je me suis par hasard retrouvée dans la demi-finale de floorball féminin. Je comptais tranquillement regarder à quoi ce sport pouvait ressembler lorsqu'un flot de supporters, sponsors et journalistes ont débarqué pour assister à l'évènement. Grands écrans présentant les joueuses, spectacle pyrotechnique, hymne national avant le match... le tout dans une simple salle de handball. Je ne m'attendais pas à un tel évènement

     

    Le floorball est une sorte de hockey sur parquet sans rollers donc avec une crosse et une grosse balle avec plein de trous, sans doute pour éviter qu'elle rebondisse. C'est un sport d'équipe sympa à regarder, très entraînant et assez spectaculaire avec feintes, passes impossibles etc... Même si les suédoises n'hésitent pas à s'éjecter dans le décor sans rancunes. Après avoir été menée par 2 buts, l'équipe d'IKSU a égalisé dans la seconde mi-temps mais c'était sans compter les incroyables ressources de leurs adversaires qui ont su l'emporter 3 à 2. J'étais un peu contente pour elle vu qu'elles n'ont pas eu le droit à beaucoup d'encouragements.


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    La galanterie n'est pas universelle, je l'avais presque oublié. Un collègue ouvre la porte devant moi et avant qu'on m'y invite je passe la première... collision garantie! Si je fais le service parce que la table est difficile à atteindre lors d'un buffet, on en sera plutôt étonné. A l'heure de la pause dans l'entreprise, jamais on ne pensera à attraper une tasse pour celui qui vient après. En plus elles se trouvent sur la dernière étagère là, tout en haut à une hauteur bien scandinave! Il vaut mieux s'écarter pour ne pas être éjectée par ceux qui ont déjà la leur et inutile de s'attendre à un pardon si on nous marche sur ses pieds. Eh oui j'ai parfois l'impression de jouer à la chaise musicale. Si je mange un gâteau avec du monde, chacun se coupe sa part et personne n'aura l'idée de diviser le moka une fois pour toute. Au resto personne n'aura l'idée d'attendre les autres pour manger et on rote joyeusement à la viking.

     Le suédois est simple et direct, il ne va pas s'encombrer de politesse inutile. Ici tout est naturel, chacun vit selon son envie. Un mec va volontiers taper dans le dos de sa copine dans le style "comment ça va mon brave!" Il n'y a pas de différence d'attitudes homme/femme ni d'aucune autre sorte. Chacun se considère comme étant l'égal de son voisin et on ne doit pas être plus ou moins considéré que celui-ci c'est tout.

     La seule différenciation que je peux voir se trouve dans la rue et concerne les 3 grandes castes de Suède : le piéton, le cycliste et l'automobiliste. J'inclus le skieur dans la catégorie piéton d'hiver tandis que le preneur de transport en commun n'existe presque pas, même s'il y a plein de bus (vides en l'occurence, parce que le bus c'est cher ici). Si je suis à pieds et que je veux traverser la rue, je peux presque y aller les yeux fermés. N'importe quelle voiture apercevant de loin un piéton qui pourrait peut être éventuellement s'apprêter à traverser va immédiatement ralentir pour le laisser passer. Les cyclistes n'ont quant à eux pas le droit à ce genre d'attention donc ils se vengent sur les piétons en les prenant pour des poteaux de slalom. De vrai Kamikazes, ils foncent dès qu'ils le peuvent et si le piéton à peur de lui, l'automobiliste le déteste. Ce dernier est très prudent et ne dépassera jamais d'un seul kilomètre heure la vitesse autorisée mais je préfère croire que laisser passer un piéton est de la galanterie plutôt que du code de la route.


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  • Voici la ville dans laquelle je me suis exportée pour 6 mois : Umeå (prononcez uméo)! Elle compte 110 000 habitants dont le tiers est étudiant et se situe sur la côte de la mer Baltique, vers le sud du nord du pays. Avec une carte c'est plus parlant, celle ci dessus résume l'essentiel

    Maintenant voici l'histoire des flux migratoires en bref ou pourquoi vivre à Umeå c'est pas si mal. Les suédois du nord aiment bien le sud depuis toujours donc ils descendent s'y installer. Entre nous, les températures y sont sans doutes pour quelque chose... Mais le gouvernement suédois veut enrayer ce mouvement car la densité de la population se dégarnit au nord. Pour cela il faut rendre attractive des ville à forte longitude comme Umea. C'est ainsi que la ville compte des équipements sportifs de qualité, une station balnéaire, une université dynamique, un immense réseau de pistes de ski de fond... du polaire pour plaire koa.

    Voilà pour le sketch des généralités. C'est vrai que pour une ville relativement pas grande il y a beaucoup de choses à faire avec la mer juste à côté, les grandes forêts plus loin et le centre ville piétonnier sympa longeant le fleuve Ume älve... Mais le prix assez élevé de certaines choses freine un peu l'enthousiasme, pour une ville universitaire en plein épanouissement. En deux exemples : ciné = 9e, bus = entre 2e et 4e. On m'a tout de suite avertie, il me faut un vélo. Pour en trouver un c'est aussi peu évident parceque le samedi les magasins ont des horaires restreintes... de 10h à 13h pour certains et jusqu'à 15h pour les plus serviables. Les magasins alimentaires restent ouvert un peu plus tard heureusement. L'office de tourisme est tout simplement fermé le week-end... il faut bien être d'attaque pour le touriste du lundi non mé!

    Pour ne pas finir sur du négatif je vais parler de la poussière. Il y en a partout, ça vole et ça vient se déposer dans les cheveux et sur les vêtements. C'est à cause de la neige fondue qui devient boue qui a son tour devient poussière mais aussi à cause des gros résidus de salage et sablage des routes pendant l'hiver. Donc arrivant à cette somptueuse période de l'année juste après l'hiver mais avant l'été (qui n'est pas un printemps ici) la touriste que je suis a fait beurk c'est tout sale! Mais c'était sans compter les tracteurs balayeurs et leur redoutable efficacité. <script src="http://www.google-analytics.com/urchin.js" type=text/javascript> </script> <script type=text/javascript> _uacct = "UA-1749422-2"; urchinTracker(); </script>

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