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Comme j'ai pas d'image qui résume tout ça j'ai mis la photo d'une super invention : le vélo et accessoirement le pont sur lequel passe le vélo mais aussi le passant. D'ailleurs le passant que l'on voit arriver sur la droite c'est Glenn l'autre graphiste de Furiae qui passait par hasard lorsque j'ai pris la photo. Son anglais est presque aussi médiocre que le mien ça me rassure un peu parce qu'en général ils sont presque bilingues. Au boulot on parle suédois tous le temps mais tous le monde switch en anglais lorsque j'intègre la conversation. On jongle avec les dialectes. Je parlerai de l'entreprise dans un autre post, coming soon...
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Alors le system bolagen est magasin ou l'on ne vend que de l'alcool au majeurs d'au moins 18 ans. La carte d'identitée est systématiquement demandée et dans les supermarchés on ne trouve que de la bière à maximum 3,5 degrés. Là aussi la carte d'identitée est demandée et on relève même les coordonnées! Willem, un gamin qui bosse aussi dans l'entreprise, m'a dit que chez les teenagers celui qui atteint la majorité a soudain plein de copains plus jeunes qui leur demande d'acheter de l'alcool pour eux. On contourne le système pour acheter au system. Sinon les noms de boissons sont aussi bizarres qu'ils ressemblent à des onomatopées d'estomac malmené... "Aquavit" est le nom de leur vodka et "Blå" (a prononcer Blooo) de leur bière.
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Umea est une ville pleine de ressources : ski de fond, golf, voile pour les activités à l'extérieur et IKSU pour le reste. Eh oui il et temps de parler de ce temple du sport (je mettrai des photos bientôt) et pour cela une première immersion m'a permis de mesurer l'ampleur du phénomène. IKSU ressemble à un labyrinthe hi-tech. On ouvre une porte et on y voit des basketteurs faire un match, un peu plus loin une série de salle de squach, après la piscine, puis les salles de handball, de gym, de muscu, de running, de cyclisme, d'escalade... vertigineux. Magasins et restau diet intégrés, rien ne manque ou plutôt si puique de nouvelles salles sont en train de se construire! Il y a aussi d'autres services comme du massage ou du coaching etc.
Inutile de préciser que tout l'équipement sportif est hypra sophistiqué. Par exemple les machines de jogging ont toutes des écrans plats qui permet au joggeur de zapper en courant. Pour avoir essayer le teamcycling (plein de vélos fixes dans une salle) je dois dire qu'on ne peut être qu'impressionné. Face à un coach qui se donnait à fond sur son vélo tout en motivant les foules à l'aide d'un casque-micro, on se surpasse. Surtout lorsque aucun de ses voisins ne montre le moindre signe d'effort et qu'il n'y a personne pour se reposer 5 secondes... sinon c'est la loose! Le coach gérait en même temps la lumière et le son, car le but est de pédaler en cadence avec la musique, et le tout avait vraiment des airs de boite de nuit.
Eh oui c'est comme ça ici on n'en fait jamais trop dans l'effort. En errant dans ce méga complexe sportif je me suis par hasard retrouvée dans la demi-finale de floorball féminin. Je comptais tranquillement regarder à quoi ce sport pouvait ressembler lorsqu'un flot de supporters, sponsors et journalistes ont débarqué pour assister à l'évènement. Grands écrans présentant les joueuses, spectacle pyrotechnique, hymne national avant le match... le tout dans une simple salle de handball. Je ne m'attendais pas à un tel évènementLe floorball est une sorte de hockey sur parquet sans rollers donc avec une crosse et une grosse balle avec plein de trous, sans doute pour éviter qu'elle rebondisse. C'est un sport d'équipe sympa à regarder, très entraînant et assez spectaculaire avec feintes, passes impossibles etc... Même si les suédoises n'hésitent pas à s'éjecter dans le décor sans rancunes. Après avoir été menée par 2 buts, l'équipe d'IKSU a égalisé dans la seconde mi-temps mais c'était sans compter les incroyables ressources de leurs adversaires qui ont su l'emporter 3 à 2. J'étais un peu contente pour elle vu qu'elles n'ont pas eu le droit à beaucoup d'encouragements.
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La galanterie n'est pas universelle, je l'avais presque oublié. Un collègue ouvre la porte devant moi et avant qu'on m'y invite je passe la première... collision garantie! Si je fais le service parce que la table est difficile à atteindre lors d'un buffet, on en sera plutôt étonné. A l'heure de la pause dans l'entreprise, jamais on ne pensera à attraper une tasse pour celui qui vient après. En plus elles se trouvent sur la dernière étagère là, tout en haut à une hauteur bien scandinave! Il vaut mieux s'écarter pour ne pas être éjectée par ceux qui ont déjà la leur et inutile de s'attendre à un pardon si on nous marche sur ses pieds. Eh oui j'ai parfois l'impression de jouer à la chaise musicale. Si je mange un gâteau avec du monde, chacun se coupe sa part et personne n'aura l'idée de diviser le moka une fois pour toute. Au resto personne n'aura l'idée d'attendre les autres pour manger et on rote joyeusement à la viking.
Le suédois est simple et direct, il ne va pas s'encombrer de politesse inutile. Ici tout est naturel, chacun vit selon son envie. Un mec va volontiers taper dans le dos de sa copine dans le style "comment ça va mon brave!" Il n'y a pas de différence d'attitudes homme/femme ni d'aucune autre sorte. Chacun se considère comme étant l'égal de son voisin et on ne doit pas être plus ou moins considéré que celui-ci c'est tout.
La seule différenciation que je peux voir se trouve dans la rue et concerne les 3 grandes castes de Suède : le piéton, le cycliste et l'automobiliste. J'inclus le skieur dans la catégorie piéton d'hiver tandis que le preneur de transport en commun n'existe presque pas, même s'il y a plein de bus (vides en l'occurence, parce que le bus c'est cher ici). Si je suis à pieds et que je veux traverser la rue, je peux presque y aller les yeux fermés. N'importe quelle voiture apercevant de loin un piéton qui pourrait peut être éventuellement s'apprêter à traverser va immédiatement ralentir pour le laisser passer. Les cyclistes n'ont quant à eux pas le droit à ce genre d'attention donc ils se vengent sur les piétons en les prenant pour des poteaux de slalom. De vrai Kamikazes, ils foncent dès qu'ils le peuvent et si le piéton à peur de lui, l'automobiliste le déteste. Ce dernier est très prudent et ne dépassera jamais d'un seul kilomètre heure la vitesse autorisée mais je préfère croire que laisser passer un piéton est de la galanterie plutôt que du code de la route.
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